Tour de France
Semaine n°26
Éco-Journalisme
Alors que je m’apprête à reprendre mon chemin, je tombe sur l’évènement « Climat Déclic » qui a lieu à Brest sur un weekend. Parmi les exposants, j’ai l’occasion d’échanger avec la TournéeClimBio, une exposition sur la richesse des écosystèmes et sur les problématiques climatiques qu’il est possible d’y retrouver. C’est une niche d’informations très intéressantes étudiées et proposées par des scientifiques afin de, eux aussi, sensibiliser la population aux enjeux environnementaux mondiaux. Avec pour appui des chiffres clé chocs, ces informations ont pour but de marquer les esprits pour agir. J’apprends que la veille, un des premiers intervenants du rapport du GIEC avait fait une conférence. C’est dommage d’avoir raté ça, ce sera pour une prochaine fois.
À l’occasion de cet évènement, j’en profite pour essayer de prendre quelques informations à transmettre dans mon travail. Je fais donc une nouvelle interview, sur les aires marines protégées cette fois-ci. Mon travail journalistique est tout aussi important que mon engagement sportif dans cette aventure. C’est pourquoi je fais en sorte d’optimiser au maximum mon temps de repos à Brest, qui se terminera par une parution dans le journal Le Télégramme au sujet de mon passage dans l’école primaire de Logonna Daoulas la semaine dernière.
Il est temps à présent de continuer. C’est en forme que je remets mes souliers et que je me dirige vers la suite de mon périple. Le découpage de la côte m’amène en direction de la presqu’île de Crozon. Je me fraie donc un chemin à travers la ville puis à travers les arbres et les champs avant d’arriver à la base de la fameuse presqu’île. Je fête ça avec un bivouac dans la fraîcheur de l’hiver qui approche. Les températures de la nuit avoisinent le négatif et me font comprendre que l’été est bel et bien dernière moi. Après mon séjour à Brest, cela me remet dans le bain (glacé) du sommeil dans l’humidité et le froid. C’est tonifiant.
Comme ailleurs en Bretagne, les chemins, qu’il est parfois difficile de repérer, sont jonchés d’arbres. Je continue donc de les escalader, profitant d’un peu de hauteur pour admirer la vue, par temps clément. Puis quand la densité de branchages est trop importante, l’activité est davantage périlleuse qu’il faut jouer avec l’équilibre perturbé par le poids de mon sac. Sans compter sur les ronces, qui redoutablement s’accrochent aux vêtements et à la peau cachée en dessous. J’espère que celà de compromet pas trop l’étanchéité de mon équipement, le temps breton étant plutôt incertain. Je trouverai quelques-unes de ces épines dans mes mains, que je prends grand soin de retirer.
Il serait bien que la suite ne soit pas trop encombrée, l’exercice est sympathique mais très énergivore et chronophage.
À suivre…
Distance parcourue : 69,7km
Dénivelé positif : 1 314m ;Dénivelé négatif : 1 294m
Distance totale à pied : 2 942,2km
Dénivelé positif cumulé à pied : 106 137m; Dénivelé négatif cumulé à pied : 106 055m
Distance totale à vélo : 1 611,8km
Dénivelé positif cumulé à vélo : 13 127m; Dénivelé négatif cumulé à vélo : 13 258m
Distance totale en kayak : 545km
Distance parcourue totale : 5 099,0km
Dénivelé positif cumulé total : 119 264m; Dénivelé négatif cumulé total : 118 413m